Au mois de juin, dans le cadre du projet KASOFOR, une session de formation pratique autour des épis perméables de type Bakouya a été mise en œuvre à l’île de Saloulou. Cette initiative, portée par la Fondem, le CEAS, le Réseau des îles de la Basse Casamance (RIBC‑GIZC) et l’association ASAPID, visait à renforcer les capacités locales pour protéger efficacement les côtes insulaires menacées par la montée du niveau de la mer.
Une formation locale pour des solutions durables
Avec l’expertise de Souleye Ndiaye, spécialiste renommé des techniques de lutte écologique contre l’érosion, plus de 25 jeunes et femmes originaires des îles de Saloulou, Couba, Hillole et Boune ont été formés à la construction d’épis perméables, adaptés aux dynamiques côtières locales. Au terme de la formation, sept épis Bakouya ont été installés le long du rivage de Saloulou, première étape d’un plan plus ambitieux de stabilisation du littoral.
Ces ouvrages naturels, construits avec des matériaux locaux, offrent plusieurs avantages : ils atténuent la force des vagues, favorisent la sédimentation des berges et permettent une circulation naturelle de l’eau et des sédiments, contrairement aux digues classiques.
Vers une résilience locale durable
Au-delà de l’impact technique immédiat, cette action renforce la gouvernance écologique locale, en impliquant pleinement les femmes et les jeunes dans des projets concrets de résilience. En formant ces acteurs à des savoir-faire écologiques éprouvés, le projet favorise une autonomie réelle dans la gestion des risques climatiques et naturels. Les prochains mois seront consacrés au suivi de l’efficacité des épis installés, à l’extension de la formation à d’autres îles, et à un accompagnement continu des communautés.
Ce projet est mené grâce au soutien de :
