OUGANDA

LE CONTEXTE

Aujourd’hui, l’énergie de la biomasse représente environ 88 % de l’énergie primaire totale consommée en Ouganda, principalement sous forme de bois de chauffage, de charbon de bois et de résidus de récoltes. La forte augmentation de la biomasse est en grande partie due au fait que les habitants des zones rurales ne peuvent pas s’offrir l’électricité.

Le pays souhaite attirer davantage d’investissements dans le secteur de l’énergie, en passant d’un développement principalement mené par le secteur privé à des partenariats publics-privés et à un financement public plus important pour améliorer l’accès, avec des prix plus abordables.

Cette politique énergétique implique la mise en place de mécanismes de financement innovants pour le développement privé des ressources géothermiques, notamment par des incitations fiscales, en plus de la sollicitation de fonds pour la gestion des risques de l’exploration.

NOTRE ACTION

De 1997 à 2000, la Fondem a mené une mini action en Ouganda qui a consisté en l’électrification de deux bâtiments communautaires, une prison et un centre de formation, grâce à l’énergie du solaire et du biogaz. 

C’est en 2019 qu’elle renouvellera sa présence sur le territoire avec un projet novateur financé par le Fonds d’études et d’aide au secteur privé. Il est mené en consortium avec deux entreprises, RAGNI et Sunna DESIGN, et vise à démontrer l’efficacité de l’offre française dans le déploiement d’un parc d’éclairage public solaire dans 3 villes de la région de Kampala.

FASEP OUGANDA

Démonstrateur d'éclairage public solaire en Ouganda