PROGRAMME ALIMENTAIRE MONDIAL

Diagnostic énergétique à Madagascar

LE CONTEXTE

A travers plusieurs programmes comme « Anticipatory Action in Southern Africa » ou « R4 Rural Resilience Initiative », le Programme Alimentaire Mondial (PAM) souhaite inscrire la résilience comme point central de ses actions à Madagascar.

Dans cette région subissant les conséquences du changement climatique, la dégradation de l’environnement, de pénuries d’eau et d’une extrême pauvreté, la résilience permet aux populations de mieux absorber les chocs, et de mieux se reconstruire après des catastrophes. A travers cette notion, les acteurs du développement disposent d’une possibilité réelle d’atténuer les effets des chocs et des facteurs de stress, et donc de soulager durablement la souffrance humaine.

Par essence, le développement de la résilience implique la coordination de différentes compétences et thématiques, et ainsi la construction de consortium de plusieurs acteurs. Le Programme Alimentaire Mondial – de par son expérience de près d’un demi-siècle dans le renforcement de la résilience pour la sécurité alimentaire et la nutrition – se place comme un acteur systémique, définissant la manière dont les membre d’un consortium interagissent et communiquent entre eux.

Tout au long des avancées de ses programmes « résilience », le PAM a, d’une part, investi dans des systèmes d’alerte avancée et de préparation permettant aux gouvernements de prévenir les crises ou d’y répondre efficacement, d’autre part, développé les capacités nationales de gestion des risques, ainsi que construit des filets de sécurité productifs grâce à des programmes de création de biens communautaires[1]. C’est dans ce dernier genre d’intervention que se classe le projet « RRT Kit », visant à renforcer la résilience des populations locales, et leur sécurité alimentaire à long terme.

[1] WFP. « Renforcer la résilience », https://www.wfp.org/

LA RÉPONSE

Dans le sud de Madagascar, à travers le projet « Rapid Rural Transformation », le PAM vise trois objectifs :

Le projet RRT est donc une première à Madagascar d’où la nécessité d’assurer la pérennisation des installations. De plus, le contexte de réalisation assez rapide des infrastructures couplé à la mise en place des comités de gestion (COGES) dans un délai tout aussi bref constituent des facteurs de risques importants pouvant entraver l’appropriation et la gestion adéquate des installations sur le long terme.

Au vu de l’expertise interne limitée du PAM sur la thématique de l’accès à l’énergie et l’exploitation de ce type d’installation, la Fondem a été sollicitée en Mars 2023 pour diagnostiquer les infrastructures et les comités de gestion. Suite à ce diagnostic, des recommandations ont été formulées en vue de structurer, formaliser, et renforcer les capacités des (COGES) de manière à les rendre autonomes dans la gestion quotidienne des kits RRT aussi bien sur le plan économique que technique. Ce plan d’accompagnement a été scindé en plusieurs phases pour permettre une implémentation presque qu’immédiate des premières actions.

Proposition d'accompagnement des COGES

LES PARTENAIRES