PERER II
Appui au développement de mini-réseaux à Madagascar
LE CONTEXTE
À travers la Politique Générale de l’État (PGE) et l’Initiative Émergence Madagascar, le Gouvernement de Madagascar souhaite augmenter le taux d’électrification du pays à hauteur de 50% et doubler la production d’électricité via l’installation de centrales solaires, thermiques et hydrauliques. Avec des ressources limitées en termes de financement, l’État malgache souhaite encourager le secteur privé à investir dans le développement de l’électrification rurale.
Depuis la Nouvelle Politique de l’Énergie, sortie en 2015, plusieurs mécanismes ont été mis en place et initiés par le Ministère de l’Énergie et des Hydrocarbures (MEH) afin d’inciter les investisseurs nationaux et internationaux à soutenir le secteur de l’énergie à Madagascar. Dans ce contexte, la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) pilote le projet PERER III (2022-2025) afin d’améliorer les conditions-cadres malgaches pour les investissements publics et privés dans le secteur de l’Électrification Rurale par énergies renouvelables.
LA RÉPONSE
Le projet PERER III est construit sur la base de deux composantes : appui au cadre juridique et à la formation pour la composante 1 et appui aux projets pour la composante 2.
La GIZ a fait récemment appel à l’expertise de la Fondation Énergies pour le Monde pour la mise en œuvre du plan d’appui aux appels à projets de l’Agence de Développement de l’Électrification Rurale (ADER), le développement de nouveaux projets d’accès à l’énergie ainsi que l’appui au développement des usages productifs de l’électricité dans les localités où des projets d’électrification sont déjà mis en place.
Le projet consiste à réaliser plusieurs activités d’appui aux opérateurs de mini-réseaux malgaches pour optimiser l’électrification rurale à Madagascar. Il est prévu d’appuyer 10 opérateurs dont ANKA. Le rôle de la Fondem est d’apporter un appui afin de stimuler la demande en énergie à travers l’appui au développement d’usages productifs de l’électricité. Les UPE doivent concerner la grande majorité de la population pour assurer un développement significatif donc le secteur de l’agriculture est à prioriser. L’idée ici est de rapprocher les opérateurs de mini-réseaux des acteurs de l’agrobusiness dans un but de développement des chaînes de valeur agricoles afin qu’elles sollicitent plus d’énergie et donc plus de revenus pour les opérateurs et les entrepreneurs.
La 1ère phase qui consiste en l’analyse méthodologique est en cours (dimensionner les besoins en énergie de chaque filière). La 2ème phase concernera le montage du pilote.
LES PARTENAIRES
