Les changements climatiques affectent particulièrement le secteur agricole des régions Nord et de l’Extrême Nord du Cameroun en raison de l’augmentation des températures et du dérèglement des précipitations.
La prédominance de l’utilisation de la biomasse (bois) et d’autres ressources fossiles pour le développement des activités économiques en milieu rural est tous aussi préoccupante.
LA RÉPONSE
Dans le cadre du projet INNOVACC, la Fondem agit, avec 4 autres partenaires opérationnels et de recherche – ICRAF (Centre International pour la recherche en agroforesterie), CIROF (Centre Internationale de Recherche Forestière Internationale), CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), IRAD (Institut de Recherche Agricole pour le Développement) – pour améliorer la résilience face au changement climatique des populations du Nord du Cameroun.
Le projet se présente sous la forme de 5 composantes, chacune gérée par un partenaire dont l’objet est lié à son champ d’action. La Fondem est en charge de la composante 3 qui vise à améliorer l’accès à l’énergie des populations grâce aux ressources locales à disposition.
Proposer des options d’amélioration des systèmes agrosylvopastoraux dans le contexte du changement climatique
Améliorer la qualité et la disponibilité des informations agro-climatiques
Assurer le développement des services énergétiques durables basés sur les ressources locales
Favoriser l’autonomisation des femmes et la participation des jeunes dans le développement de chaînes de valeurs climato-intelligentes
Améliorer le cadre institutionnel (formel et informel) et la gouvernance locale en matière de changement climatique
Assurer le développement des services énergétiques durables basés sur les ressources locales
La Fondem comme chef de file
Une analyse des besoins en énergie induits par les pratiques climato-intelligentes promues par le projet, telles que la transformation des productions agricoles et agroforestières, la valorisation nouvelle des ressources naturelles, de nouvelles activités pour diversifier les sources de revenus ;
Une évaluation participative de quelques technologies alternatives énergétiques durables et efficientes pour répondre aux besoins locaux en énergie ;
Des projets pilotes pour tester les services énergétiques basés sur ces technologies d’énergie renouvelable.
RÉSULTATS ATTENDUS
Les acteurs locaux utilisent des outils d’évaluation et prospectives d’adaptation au changement climatique des systèmes de production et vulgarisent les résultats de ces évaluations dans une démarche participative auprès des agriculteurs, éleveurs et ménages ruraux.
La diffusion d’informations agroclimatiques et leur utilisation effective dans la prise de décision des agriculteurs et éleveurs.
Des femmes et des jeunes (filles et garçons) qui s’impliquent activement dans les stratégies d’adaptation au changement climatique par le développement des chaînes de valeur climato-intelligentes et des petites entreprises écologiques.
L’amélioration des conditions politiques et institutionnelles permettant aux ménages ruraux d’adopter plus facilement des pratiques climato-intelligentes pour faire face au changement climatique.