LES RENCONTRES DES PARTENAIRES

Tous les trois mois environ, la Fondem et son réseau de partenaires se rassemblent afin de partager des retours d’expériences et de réfléchir ensemble aux enjeux actuels des projets de développement.

LE CATALOGUE DES RENCONTRES

Le comptage des bénéficiaires

Le nombre de bénéficiaires d’un projet de développement est une métrique importante pour toute organisation, et sans doute l’une des plus consultées par le public, les bailleurs, les partenaires potentiels. Que ce soit sur la nature même de ces bénéficiaires (terme lui même de plus en plus remis en question) qui peuvent être « directs » ou « indirects », ou sur le mode de calcul permettant de les quantifier, chaque organisation dispose de sa propre philosophie, sa propre définition, son propre mode de calcul.
 
Le réseau CICLE, en partenariat avec l’ADEME, et avec les contributions du GRET, du GERES, d’Electriciens Sans Frontières, d’Experts Solidaires et de la Fondem a ainsi travaillé à l’élaboration d’un guide de comptage, toujours en cours de validation.

La réhabilitation des infrastructures dans les projets de développement

L’absence de réhabilitation met en danger la pérennité des projets, voire même parfois la sécurité des populations bénéficiaires. Dans le cas de projets d’électrification rurale, le caractère vieillissant des batteries menace la continuité de l’accès à l’électricité des populations, et par extension leurs conditions de vie. Les opérateurs subissent souvent de fort taux de non-recouvrement, ce qui limite leurs capacités d’entretien des installations faute de pouvoir payer les techniciens.

Face à ces constats, la Fondem a regroupé son comité des partenaires pour aborder les problématiques suivantes : comment gérer le renouvellement du matériel vieillissant des infrastructures des projets d’aide au développement ? Quels programmes, quels business models, technologies ou interventions indispensables pour l’anticiper ?

La présence locale

Dans le cadre de leurs activités de solidarité internationale, les organisations de la société civile (OSC) françaises peuvent développer une présence locale, permanente ou ponctuelle. Les avantages d’une présence locale sont nombreux (amélioration de la fluidité de mise en œuvre des activités, de la notoriété, développement de partenariat locaux etc.) et elle peut se manifester sous plusieurs formes (antennes, bureaux, branche, OSC locale…).

Quelles sont les caractéristiques des modèles mis en place ? Quels sont leurs avantages et inconvénients ? Quelle définition donnons-nous chacun à nos «partenariats locaux» ?

L'approche chaîne de valeurs

Les chaînes de valeur ont un immense potentiel de valorisation des savoir-faire locaux, et offrent même des opportunités sur des enjeux plus larges (changement climatique, environnement, genre, jeunesse etc.). Mais encore faut-il identifier et étudier l’ensemble du processus de production pour répondre efficacement aux différents usages, notamment dans les chaînes de valeur agricoles. À titre d’exemple, les besoins en électricité nécessaires au maintien de la chaîne du froid ne seront pas les mêmes que ceux liés à la réalisation d’une première transformation agro-industrielle à la suite de la récolte (broyage, décorticage, séchage…).

La rentabilité de l'électrification rurale décentralisée

L’accès universel à l’électricité est un Objectif de Développement Durable auquel les organisations de la société civile et les entreprises privées cherchent à contribuer depuis de nombreuses années ; beaucoup de modèles différents peuvent être et sont actuellement mis en oeuvre, sans pour autant qu’une réponse claire n’ait encore été identifiée à la question fondamentale : « Quelles caractéristiques techniques, de gouvernance ou économiques du « Business Model » d’un projet d’ERD sont déterminants pour en garantir son bon fonctionnement et sa pérennité ? »

Les chartes éthiques

Certaines structures se dotent d’une charte éthique qui rappelle leur vision, leurs valeurs et leur mission. À l’occasion de cette rencontre, la Fondem a proposé de revenir sur l’intérêt et les implications d’un tel document afin de comparer et d’inspirer les approches des partenaires. 

Les thèmes abordés :

La prise en compte de la biodiversité dans les projets de développement

La biodiversité et le climat sont des enjeux environnementaux majeurs et des défis indissociables. Pourtant, les projets en faveur du climat, notamment les projets d’accès à l’électricité par EnR, intègrent peu la biodiversité dans l’évaluation de leurs impacts, alors que les mesures destinées à faciliter l’adaptation au changement climatique peuvent parfois être inadaptées à la préservation des écosystèmes. 

Les thèmes abordés :

Évaluer les impacts des projets

L’évaluation d’impacts nécessite le développement de méthodologies claires et efficaces. Cependant, les ONG ne disposent pas forcément des capacités nécessaires au moment même où de plus en plus de bailleurs exigent une mesure précise des retombées réelles des projets.

Les thèmes abordés :

Les activités génératrices de revenu comme levier de développement rural

Le développement d’activités génératrices de revenu (AGR’s) constitue une solution efficace pour réduire la pauvreté en milieu rural. Elles permettent notamment d’assurer la pérennité de l’accès à l’électricité en garantissant, à l’échelle de la communauté, des revenus suffisants pour couvrir ces nouvelles dépenses. Leur mise en place n’est pourtant pas une recette infaillible et doit prendre en compte de nombreux facteurs. 

Les thèmes abordés :